Bureau

J'ai réfléchis pendant plusieurs jours. Cette idée m'a déjà effleurée mais je ne m'étais pas vue revenir à Poudlard pour cela. Maintenant que je suis sur place, cela me hante plus que jamais. C'est totalement sentimental finalement car cela n'a absolument aucune valoir, mais voilà, je suis devant le bureau du concierge, prête à frapper à la porte de mon plein gré pour la première fois de ma vie. Pas que je n'y sois jamais allée, mais jamais par envie de m'y rendre ça non.

Je me souviens à l'époque de Argus Rusard et de son terrible chat, Miss Teigne. Ils effrayaient tout le monde. Je n'en avais pas réellement peur, j'arrivais souvent à les éviter grâce à mon agilité et ma vitesse. Je peux remercier ma mère pour ça. Mais je m'étais tout de même faite avoir plusieurs fois, je ne suis pas totalement humaine mais je le suis tout de même un peu ce qui m'a joué des tours.

Je suis là, fermant les yeux, baissant la tête:

*TOC TOC TOC*

J'entends du bruit à l'intérieur, le bureau n'est pas vide. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'échanger le moindre mot avec le concierge actuel. J'espère juste ne pas le déranger dans une conversation ou une activité importante. Je veux juste retrouver quelque chose. J'espère qu'il sait où se trouve les objets confisqués, et qu'ils sont gardés sur plusieurs décennies. Je me tiens droite, les mains jointes dans mon dos, solennelle comme à mon habitude.

[HRPG: Il n'y a pas de description, sera-t-il possible d'en faire une ou de m'envoyer un mp concernant les lieux histoire que je puisse faire un peu de description, je ne souhaite pas faire de rp de moins de 1000 caractères si je peux l'éviter]

J'attends peu de temps. La porte s'ouvre sur un homme étrangement élégant "pour un concierge". Victime de mes préjugés, et surtout de la vision encore trèès clair du vieil Argus Rusard dans ce même bureau trente ans auparavant, je me sens un peu désemparée. Autant je peux être fière, stoïque, solennelle bref la parfaite Auror, autant face à un concierge de Poudlard j'ai une sensation désagréable d'infériorité, légère certes, mais bien présente, et l'impression que je dois me justifier.

- Bonsoir, en quoi puis-je vous aider ?

Allez savoir pourquoi, il m'impressionne. Il a cette espèce de charisme incompréhensible et impalpable dont on ignore l'origine, je crois que c'est un tout. J'essaie de garder contenance, mais bien vite mes mains se rejoignent devant moi, se tortillant l'une l'autre, moites:

- Bonsoir, pardonnez cette intrusion Monsieur Wick, je viens pour un objet perdu... il y a longtemps en fait.

Je me rends compte que c'est bien maigre comme explication. Me redressant de toute ma taille, je fais presque la sienne grâce à mes semelles épaisses. Je redresse aussi la tête et dans un élan de courage, appelons cela ainsi je reprends, bien plus solennellement qu'auparavant en me présentant avec une légère révérence de la tête:

- Je suis Selene Corvinus, professeure de Défense contre les forces du mal, j'ai perdu un objet, enfin, pour tout dire il m'a été confisqué pendant ma scolarité par Rusard... Monsieur Rusard pardon! J'ignore combien de temps les objets confisqués sont gardés, ça fait... vraiment très longtemps.

Avec ma chance, c'est classé par date ou quelque chose comme ça. Je vais devoir donner la date, il va faire des yeux ronds en comprenant mon âge, et je vais devoir lui dire à lui aussi mes origines. A ce que je vois, à Poudlard on peut difficilement garder des secrets quand on y est élèves, mais finalement en tant qu'adultes aussi. Je souris gentiment, légèrement mal à l'aise. Disons que le fait qu'il soit un homme dans mes âges, même si cela ne parait pas, est étrange comparé à son vieux prédécesseur.

Pendant un instant je me demande si Rusard est parti de lui-même, si ils se connaissent, et même peut-être y a-t-il eu un autre concierge entre eux deux? Je reviens à la réalité aussi vite que j'en suis partie. Cet homme force le respect, et son visage me semble familier, bien que je sache ne l'avoir jamais côtoyer. Peut-être l'ai-je croiser un jour au ministère.

L'homme me sourit m'intimant d'entrer dans son bureau, il m'indique même un canapé un peu à l'écart. Enfermé entre trois mur et un rideau noir épais à demi ouvert, je devrais m'y sentir assez bien. J'entre sans trop attendre. J'hésite un peu, j'avais pour habitude de me rendre plutôt du côté des punitions autrefois, alors m'installer dans le salon devenu assez confortable,
c'est une grande nouveauté. Je m'arrête au centre de la pièce alors que brille sous mes pieds une plaque circulaire gravée d'un griffon [merci pour l'info], incrustée dans le sol noir laqué. C'est tellement surprenant.

Je me rappelle à mon époque, c'était comme le reste du château, des pierres mal taillées,
tout y était propre et pourtant tellement glauque. A la place du canapé on pouvait trouver des accessoires effrayant en métal rouillés posés un peu en tout sens, des chaînes attachées au mur inquiétaient souvent les élèves. Monsieur Wick a réussi à moderniser les lieux de manière gracieuse et élégante. Étrangement, bien que la pièce soit bien plus accueillante, elle me met tout de même assez mal à mon aise. Une forme de sévérité, un côté stricte très prononcé s'en fait sentir. J'ai toujours quelques soucis avec l'autorité du château en mon jeune âge, et être de l'autre côté de la barrière est encore trop neuf en ces lieux.

- Vous chercher un objet confisqué par mon prédécesseur, Monsieur Argus ne m'a rien dit sur un tel sujet. Cependant, il m'a laissé une malle, je ne vous demanderai pas quand ce précieux objet vous été confisqué, je préférerais ne pas vous mettre dans l'embarra.

Sa phrase m'interpelle. Je ne réponds pas tout de suite, ne sachant trop pourquoi il l'a formulé ainsi. Je réfléchis, peut-être me connait-il? Ou ma famille? Il est vrai que son visage ne me semble pas tout à fait inconnu. Il semble savoir que je ne fais pas mon âge et c'est particulièrement perturbant n'ayant pas ouvert la bouche à propos de ce sujet. Habituellement, c'est moi qui, en parlant de mon expérience, vend mon secret à demi-mot. Je fronce les sourcils, gardant toujours le silence.

- Je vous laisse vous installer au salon, fermez bien la porte derrière vous je ne voudrais pas que Sinistros mange un élève, faite tout de même attention, Charon est encore moins amical que Sinistros. Je vous rapporte la malle.

Le concierge quitte alors la pièce, me laissant seule. Je fais rapidement demi-tour afin de refermer la porte que j'avais juste poussée pensant ne pas rester. Puis je lance un regard au chien, un superbe grand chien noir de la taille d'un petit poney, étalé devant la grande bibliothèque, alors que le fléreur que l'on voit souvent traîner et surveiller dans les couloirs trône comme un pacha sur un coussin énorme certainement réservé au gros chien à la base. Je ne peux m'empêcher d'avoir un léger sourire devant l'audace de ce petit félin et la gentillesse du molosse en échange.

Je prends alors délicatement la direction du salon, un peu confiné mais très accueillant, tel un coin tranquille dans un pub chaleureux. J'entre en décalant un rideau et me retourne en lançant au concierge qui est alors encore hors de ma vue:

- J'ignorai que vous aviez un chien, Monsieur Wick...

Réalisant que cette phrase n'est absolument pas utile, je la coupe courte. Il n'est pas dans mes habitudes d'utiliser les conventions sociales de la sorte et ça me gêne presque. Je sais que je ne dois pas me fermer à toute discussion, mais les rapports dit humains, ne sont à mon sens pas fait pour moi qui ne le suis pas totalement. Je prends place en douceur sur le canapé en velours violet, une couleur que j'affectionne particulièrement, et attends le retour de mon collègue. Lorsque je le vois revenir du coin de l'oeil, car je ne suis pas non en train de guetter la porte par laquelle il est sorti, ne souhaitant pas montrer mon impatience à retrouver ce souvenir, je reprends la parole, intriguée toujours par sa phrase de tout à l'heure:

- Excusez ma curiosité, mais pourquoi avoir dit que me demander QUAND cet objet m'a été confisqué me mettrait dans l'embarras? Qu'en savez-vous exactement?

Ma question paraissait assez sèche tournée ainsi, comme cinglante je dirais même, mais ce n'était que pure curiosité de ma part. Il est clairement rarissime que quiconque sache sans que l'on ne lui dise quelles sont mes origines, mais encore plus qu'on ne se cache pas de l'avoir compris, du moins sans être apparemment gêné. Je le regarde à présent droit dans les yeux, croisant son regard noisette à mon regard intense bleu ciel, l'air très sérieux.

Lorsqu'il revient, il porte une énorme malle entre ses bras. Je me demande un instant pourquoi il n'utilise pas le sortilège d'allègement, ou même pourquoi il n'a pas utilisé un accio, mais je me dis rapidement que tous les sorciers ne font pas toujours usages de magie pour tout, certains gardent une part d'activité physique. Il me fait face lorsque je pose ma question,
et semble à ce moment là dans l'embarras, puis se lance dans une longue tirade qui ne semble pas lui ressembler:

- Je ne pensais pas entamer le sujet un jour avec vous. Charon à repéré depuis peut une personne qui se déplace relativement vite la nuit pour un sorcier, trouver une personne qu'il n'arrive pas à suivre est très rare, à vrai dire les seules personne qu'il n'a jamais pu suivre ce sont les vampires, c'était y a dix ans de cela environs. J'ai travaillé pour un certain ... Marcus ... je crois, et pour une certaine Helena, il me semble mais ce qui m' a marqué c'est votre nom.

Un concierge qui semble faire son travail jusqu'au bout, allant même jusqu'à garder un oeil sur le personnel de Poudlard, je ne sais pas si cela doit m'énerver ou au contraire m'impressionner pour la rigueur observée. Puis j'entends ces noms. Il a donc très certainement dû venir un jour au manoir en ce cas, voilà pourquoi son visage ma parait familier.

- Vous voulez un verre ? Servez-vous. Votre nom, Corvinus, est celui d'un clan de vampire peu connus des sorciers lambda mais que je connais ...

Alors qu'il reprend la parole, j'exécute sa proposition et me sert un fond de verre. Le bourbon a vite fait de me monter à la tête et je préfère garder mes esprits. Je plisse légèrement les yeux, me demandant à quoi m'attendre quant à la suite de son discours:

- Du coup, une personne que Charon ne peut suivre dans les couloirs du château ajouté à votre nom, j'en déduis que vous ne devez pas être toute jeune ou du moins pas autant que vous paraissez. De plus vous n’êtes pas sans savoir que les sorciers et les créatures ne sont très ... amis en ce moment, alors vous demander quand votre objet a été confisqué ou même vous demander votre âge pourrais vous mettre dans une position peu confortable. Je vous rassure, bien que je ne soit pas une réelle menace pour vous, je ne suis pas a Poudlard pour rien. Aussi, je vous demanderai une certaine discrétion.

Je ne sais pas si ses dernières paroles doivent vraiment me rassurer. Cet homme me fait comprendre que ses activités sont du genre secrètes et peu recommandables, bien qu'il ne donne pas vraiment d'information sur le sujet, mais je connais ma mère. Si elle a fait appel à un sorcier, c'était pour régler un problème qu'elle ne pouvait gérer seule. Hormis mon père, et donc moi, elle n'a de considération pour aucun sorcier au presque.

Je me rends compte que je me suis redressée de toute ma taille sur l'assise du canapé moelleux. J'ai légèrement tourné la tête sur le côté, vaguement penchée en arrière, regardant l'homme avec un regard en coin presque hautain, disons plutôt, un regard méfiant, c'est le mot. Qui est-il vraiment? Je ne suis pas de ceux à entrer dans le vif d'un sujet dont on ne souhaite pas qu'il soit abordé. Lui non plus en mon sens, mais je pense qu'il n'a pas réfléchit en me disant cette phrase sur laquelle j'ai rebondit. Il m'a ensuite tout simplement répondu.

Réalisant ma posture méfiante, sur le qui-vive, je me calme instantanément, bien qu'il a clairement vu mon malaise. Je courbe légèrement l'échine afin de m'installer "normalement" dans le canapé violet, mais mon regard reste un peu méfiant tout de même lorsque je prends la parole:

- Eh bien, vous êtes très observateur, je suppose que cela doit bien vous aider dans votre activité... de concierge. En effet, je ne suis pas tout à fait comme les autres, mais j'espère que votre activité réelle ne vous demande pas trop de subtilité, vous en manquez cruellement en revanche. Mais il est bon de voir que l'établissement est sous bonne garde, surveillé sous tous ses angles et ce, correctement! Quant à l'objet de mes recherches, je me la suis vue confisquée il y a trente ans précisément, en effet je ne fait pas mon âge... Puis-je me permettre de regarder dans la malle?

Le concierge, que j'ai de plus en plus de mal à qualifier ainsi, semble intrigué. Cela s'en ressent dans ses paroles, sa voix, son ton. Il y a quelque chose, comme une forme d'admiration.
Je me doute que ce n'est pas Moi précisément qu'il admire, mais plutôt ma famille maternelle.
Les Corvinus sont une sorte de clan très respecté de ceux qui les connaissent. Il a eu affaire à ma mère, et Marcus, je crois que c'est un oncle, un des frères de ma mère. Mais je n'ai jamais été très proche de cette famille trop froide pour moi.

Me voir aller à Poudlard n'a pas aidé non plus, moi, fille de vampire célèbre, au milieu des sorciers. Ma mère savait que cela était inévitable, mais elle souhaitait, et souhaite toujours d'ailleurs, que je ne "dilue" pas plus le sang de mes ancêtres. A cela, adolescente, je lui avait rétorqué: "Fallait pas b**ser mon père!" lors d'une très grosse dispute au sujet de Fred qu'elle n'appréciait pas.

- Madame Corvinus, j’admire votre franchise, pour répondre a votre question faite donc je ne l'ai pas ramené pour faire jolie. il y a trente ans, nous avons connus la bataille et la fin du seigneur Voldemort. Votre visage m'est famillié je sais maintenant pourquoi. Je manque peut être de subtilité mais durant cette période j'ai su vous voir derrière dans l'ombre des héros de cette guerre, Monsieur Potter, Madame Granger, la famille Weasley, les frères notamment...

Alors qu'il se lève à la fin de sa dernière phrase, mon coeur se serre, et sans dire un mot je me glisse sur la banquette afin de pouvoir atteindre la grosse malle. Je l'ouvre et regarde dedans, évitant ainsi le regard de mon collègue, espérant qu'il ne voit pas mon regard brillant. Il est rare que quelqu'un relève mes relations de l'époque, vu que je ne côtoie plus personne que George et sa famille. Glissant mes doigts dans cette malle agrandie par la magie, j'abandonne la recherche manuelle et sort ma baguette, informulant un accio.

Une boite en bois brut, vieille, sculptée joliment, atterrit dans ma main libre. Elle pèse son poids malgré sa petite taille, mais je l'avais agrandie elle aussi. Je sais à peu près ce qu'elle contient, et je ne l'ouvre pas. Je sais que je serais incapable de retenir mes émotions et je ne connais pas du tout Monsieur Wick suffisamment pour m'ouvrir ainsi devant lui. Je relève les yeux, encore un peu pétillants, bien que ce ne soit plus subtile à présent:

- Je vous remercie, c'est celle-ci! Si cette conversation pouvait rester entre nous... Mais n'oubliez pas, je ne suis pas comme le reste de ma famille. Vous n'êtes pas le premier à faire cet amalgame, et je vous en excuse, mais sachez-le. Je n'ai presque plus contact de ce que côté de la famille, mon lien avec les humains est trop... important pour de telles créatures. Eux seraient du genre à entamer une nouvelle guerre avec les événements actuels! Enfin, je ne vais pas vous embêter plus longtemps, vous devez avoir du travail!

Je me lève et commence à me diriger vers la porte, et m'arrête soudain devant celle-ci, sans trop savoir pourquoi. Et mes paroles franchir mes lèvres sans même que je m'en rende compte:

- Et si nous pouvions ne pas nous pencher sur le sujet de la grande bataille, je vous en serais reconnaissante... Pardonnez le dérangement...


[à toi de voir si tu veux continuer, me retenir pour discuter, ou me laisser partir et venir plus tard dans mon bureau, ou même couper là tout simplement, à toi de voir]

Alors que je m'apprête à partir, le concierge se lève à son tour, s'approchant de moi, il sort un petit objet brillant de sa poche. Il prend ma main et me glisse le petit morceau de métal frais au creux de celle-ci avant de refermer mes doigts consciencieusement dessus. Je me raidis, détestant les gestes de proximité de la sorte, et prends le temps de l'écouter avec attention:

- Permettez moi de vous offrir ce présent. C'est une pièce du continentale, ces pièces sont rare et précieuses, elles sont une monnaie d'échange contre des services sous le manteau. Elles sont fournie au compte goute par le directeur du continentale ou gagné lors d'accomplissement de certain " services ". Elle peuvent vous donnez accès à ces même services, par exemple, médecin, armurier, vendeur de balais, potions et autre. Mais faite attention souvent ce sont des gens peu recommandable.

Là, je dois avouer ne pas vraiment le suivre. Pense-t-il comme tous, que, faisant partie d'une famille de vampire, la famille Corvinus qui plus est, je fasse partie du monde des ombres? Moi qui ais toujours fui ces traditions déplaisantes et glauques? Ou peut-être est-il juste gentil et pense qu'un jour cela pourra me sauver la mise? Je n'arrive pas vraiment à comprendre, mais le fait est que ma mère a posséder de telles pièces, et je me rappelle lui avoir piqué "quelques gallions" dans ma jeunesse dans sa réserve personnelle et avoir pris une correction mémorable pour ces doublons.

Je le remercie tout de même d'un léger signe de tête approbatif, bien que réservé pour ce coup. Mais qui est-il? J'espère juste qu'il n'est pas un ami de ma famille, je ne souhaite donner aucune explication quant à mes raisons de renier ma famille vampirique si je peux l'éviter. Seules les personnes en qui j'ai une grande confiance, et pour le moment, bien que je n'éprouve pas de mauvais pressentiment à proprement parlé, John Wick ne m'inspire tout de même pas grande confiance? Certainement parce que je ne le connais pas suffisamment.

- La bataille de Poudlard a été douloureuse pour beaucoup d'entre nous ... Veillez m'excusez mais je vais devoir vous laissez, vous pouvez rester le temps de reprendre consistance. Fermez bien la porte derrière vous en partant.

Il me tapote l'épaule avec "affection" je suppose... avant de faire demi tour et de se rendre probablement dans son appartement, dont la porte se ferme très doucement. Si la curiosité l'avait emporté, j'aurais profité de mon don d'agilité pour traverser cette porte, mais mes réserves me retiennent ici-même, au centre de la pièce baignée d'une lueur douce. Je baisse mes yeux sur la pièce lourde dans ma main et la glisse dans mon corset, manquant de poche.

Je fronce les sourcils. Cette entrevue a été très perturbante, mais je ne vais certainement pas m'éterniser, entre le malaise que je subis et la boîte que je tiens fermement avec l'avidité de l'ouvrir, le choix n'est pas très difficile. Peut-être auront-nous d'autres occasions de discuter, bien que je ne vois pas pour quelles raisons je pourrais revenir. Je tourne les talons et sors.

[Fin de rp, si tu veux en reprendre un ailleurs n'hésite pas]